Salles-sur-Mer

Si la commune de Salles-sur-Mer ne borde pas la côte, l’eau y est présente en quantité sous forme de marais. Ces espaces humides lui ont donné une végétation typique, déjà très appréciée des bourgeois rochelais du XVIIIème siècle qui y ont érigé leurs résidences champêtres.

Les châteaux de l’Herbaudière, de Mortagne-la-Jeune, du Roullet, de Cramahé, de l’Héronière et les Borderies témoignent de ce riche passé et d’un lieu de villégiature prisé par les citadins. Ce beau patrimoine architectural contribue largement au charme de la commune avec notamment ses 35 puits identifiés.

Il y a deux origines possibles au nom de la Commune :

« Salles » peut provenir du latin salis signifiant le sel. Il existait en effet autrefois dans la région de nombreux sites à sel, comme en témoigne encore le chemin des Saulniers dont l’origine remonte au transport du sel à partir des marais d’Angoulins.

Une autre hypothèse indique que le terme « Salle » désignait en vieux français le siège d’une petite seigneurie, représenté par un château ou un logis qui servait de résidence secondaire ou de halte au seigneur local.

En 1377 on voit figurer la paroisse de Salis dans un pouillé.

Son église dédiée à Notre-Dame et collégiale, était vaste et de la période ogivale. Il n’en reste plus qu’une partie.

Les Sentiers de découverte :
Le parcours vous mènera à la découverte d’anciens châteaux peuplés d’histoire et de légendes, de Repose Pucelle à Cramahé, du Roullet à l’Herbaudière. Il y sera question d’élection de Rosière et de cochon pendu, de hérons, de clandestins et de géants verts. 

L’Eglise Notre Dame :
Du haut de ses 900 ans, l’église Notre Dame domine le village de Salles-sur-Mer. A son origine, cette église dépend du prieuré de l’île d’Aix. Édifiée entre le XI° et XII° siècle, elle fut détruite à deux reprises lors du siège des Anglais en 1356 et durant les guerres de Religion.